L’Occident n’aime pas le vide. Il préfère le plein. Pourtant, à travers la pratique de la méditation, toutes les sagesses du monde ont toujours eu l’intuition de l’utilité d’une certaine sorte de vacuité. Dans le prolongement de notre conférence de l’année dernière (“vivre, régulation et circulation des énergies“), nous explorerons différents aspects de la notion de vide et montrerons la productivité, la fécondité du vide matériel et, surtout, du vide formel dont la disponibilité méditative est une des manifestations importantes.